... nommée aussi Herbe aux gueux , pourquoi ?
Tout simplement parce qu'elle irrite et augmente les plaies et blessures ; alors les " vilains " gueux voulant faire pitié aux gens frottaient leurs ulcères pour s'attirer leur générosité !!!
Attention risque d'allergie , éternuements , larmes , urticaire etc ... mais si jolie en bouquet , mélangée avec des roses !
" Seul le silence permet une véritable prise de
conscience ."
Apsara
Vitraux de l'église de Champagne en Valromey , Ain .
Clématite des haies , appelée aussi Vigne blanche , Cheveux-de-la-Bonne-Dame , Berceau de la Vierge , Herbe aux gueux .
L'instant précis où le cerveau décroche ,
Les pensées ripent , dérapent , ricochent ,
Glissent , au réel , encore s'accrochent
Juste avant le plongeon
Dans l'univers des songes
L'esprit tel une éponge
A absorbé toutes les idées ,
Les images vues ou perçues ,
Les mots , entendus , les sons ,
Les visages croisés , rencontrés ,
A demi-oubliés ,
Les sensations reçues ,
Dans la journée ,
Dans le passé ,
S'est inventé
Un futur
A sa démesure ,
L'a enregistré
Au fur et à mesure ;
Ordinateur en folie
Se déroule la vie
A toute allure
Pleine de ruptures ,
A toute vitesse
Remplie de maladresses
Et surgissent
Du coeur ,
Des profondeurs ,
Les sombres terreurs
Enfantines
A l'odeur assassine ,
De noirs abysses
Aux parfums de cannabis
Remontant avec délices
Abandonnant les supplices
Survolant les précipices ,
A cheval sur une licorne
Terrassant les dragons ,
Au diable vous faites les cornes
Et aussi aux autres démons ;
Dévalant les pentes
De la Voie Lactée
Sur le dos de Pégase
Vous foncez à plein gaz ,
Redescendez sur terre,
Provoquez des avalanches ,
Les mains sur les hanches ,
Debout , émerveillée ,
Pourchassez les Néron et les Tibère
Qui , depuis toujours vous hantent
Vous narguez les loups
Envoyez paître les loups-garous ,
Puis enjambant les arcs-en-ciel
Il vous pousse des ailes
Et surgit du tréfonds de l'âme
L'assaut des fantasmes ,
Il revient et rit avec sarcasme ,
Les portes d'émeraude
S'ouvrent sous vos pas
Et vous tombez plus bas
Où le peuple de la nuit rôde
Monstres , goules , sorcières
Entités légendaires ...
Vous assaillent de tous côtés ,
Se ruent dans vos pensées ;
Les abîmes vous enveloppent
Glauques , suintants ,
Terrorisants ;
Espèce de glu hideuse
Qui vous tient prisonnière ;
Des griffes , des crocs
Vous torturent
Vous arrachent le dos ;
Pendue à un clou
Vous râlez agonisante
Au milieu de la foule riante .
La haine vous stimule ,
Avec un effort intense
Vous vous concentrez ,
Formez une ridule
Qui devient fissure
Puis faille immense
Où tous tombent sans fin
Engloutis à jamais ;
Chute éternelle
Qui vous émerveille ,
Heureuse de votre forfait
Vous jouez à la belle
Mais les rêves vous assiègent
C'est bien fait !
Otage , prise au piège
Vous vous débattez
Dans l'univers ubuesque
D'une toile d'araignée
Gigantesque .
Tour à tour
Haine , amour ,
Angoisse , bonheur ,
Douleur , douceur ,
S'entrechoquent ,
Luttent , s'opposent .
Le papillon multicolore
De soie et d'or
Frou-frou de dentelles
S'enfuit à tire-d'ailes
Laissant place au répugnant
Insecte , noir , velu , gluant
Le monde hideux et rampant
Des vers et des serpents ;
Le côté ombre ,
Le monde des ténébres
Le côté sombre ,
Funeste de l'être ,
La face cachée ,
Animale , amorale
L'envers du décor
La Mort ...
Liberté complète ,
Le temps s'arrête
Ou défile à toute allure
Créant de mystérieuses
Sculptures
A une vitesse folle ,
Prodigieuse
Armée de guignols ;
Les secondes
Sont des mondes ,
Les minutes
Des sons de flûte ,
Les heures
Des battements de coeur ,
Les années ,
Des clins d'oeil sur l'éternité !
Tout se mêle , se mélange ,
S'entremêle , s'arrange ,
S'emmêle , se dérange
Dans cet univers étrange
Chaotique , psychotique ,
Brisé , disloqué , tronqué , déchiré ,
Fracturé , interrompu , démantelé :
Une espéce de maladie
Comme la schizophrénie !
Passé , présent , avenir
Moins longs qu'un soupir
Nulle loi , nul repère
L'espace-temps est aboli
Création de l'esprit
Anarchique
Symbolique
En perpétuelle alerte
Un vrai casse-tête !
Tout s'entrelace et se métamorphose
Tendresse , quiètude , psychose ;
Le temps saute à cloche-pied
Ignorant les années
Marelle de l'infinité ,
Le désordre règne
La belle enfant d'hier
Crédule , pure et juste ,
Donne la main
A cette sorcière injuste
Cette méchante duègne
La vieillesse de demain .
Et défilent les saisons
Au gré des passions
Du cerveau en fusion ...
.........................................................
Etouffée par un reptile ,
Poursuivie par des crocodiles ,
Réfugiée sur une île
Les animaux rigolent
Ils ont la parole
Me content des histoires
A dormir debout ,
Les déboires
D'un monde de fous !
Traversant de périlleux abîmes
Comme dans les films
Je me retrouve au Paradis
Entourée d'une multitude de fleurs
Aux irréelles couleurs
Aux capiteuses odeurs
Elles me parlent , me charment
Je me repose un instant
Apaisée , enjouée ,
Assise sur un banc
En bois , tout blanc ,
Je le caresse doucement ,
Il remue , grogne , geint , gémit ,
Sous moi le sol se dérobe ,
Un immense gouffre
Me happe , m'engouffre
M'engloutis ... Je souffre
Je tombe ... Je tombe ...
Encore et encore ...
Je tombe sans fin ...
J'ai peur
Je hurle d'effroi
De terreur ...
Je m'accroche aux parois
Mes cris m'éveillent
Fièvreuse , en sueur .
Mais quoi ?
Je ne peux plus bouger
Je suis comme paralysée
Je frissonne , hésite,
Me tortille , m'agite
Une voix résonne
La mienne !
Il n'y a personne
Je suis sous terre ,
Prisonnière ,
Enfermée ;
Sur ma tête du bois ,
Tout autour de moi ,
Des planches
Etanches ,
Je flanche ,
J'ai froid ;
Je perds mes dents
Et tous mes cheveux
L'horreur s'empare de moi
Mon corps poisse
C'est l'angoisse !
Mon Dieu non !
Pardon !
Je suis dans un caveau
Sombre et clos
Nulle issue , nulle porte
Je suis morte !
Au loin , une voix
Douce m'appelle
" Tu as froid ?
Arrête de gigoter
On dirait un ver (Ho! non !)
Au bout d'un ficelle !
Tu m'as réveillé
Tu es entortillée
Dans les draps
Sous la couette ,
Tu vas étouffer !
T'en a une drôle de tête !
Ca ne va pas ?"
" C'est n'être bon à rien de n'être bon qu'à soi ."
Voltaire
Qu'on se le dise dans l'Ain et partout ailleurs , les Indiens , appellent les manouches , " manush " , qui se traduit en bengali " être humain " ! Au cas où certains ne la sauraient pas ...
Tout comme moi , la mauve traîne le long des chemins , des routes , dans des lieux incultes .
Appelée aussi Grande Mauve , Fausse Guimauve , ou Fromageon , cette plante est recherchée depuis le VIIIème siècle avant J-C , pour son goût agréable et ses vertus médicinales .
Les pythagoriciens la considéraient come une plante sacrée , libérant l'esprit de l'esclavage des passions ; Charlemagne la voulait comme ornement dans ses jardins et au XVIème siècle en Italie , on voyait en elle un remède à toute maladie !
" Tout ce qui n'est pas donné est perdu ." proverbe indien
" Les mots sont les passants mystérieux de l'âme ." V.Hugo
" J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de
l'indifférence ." A.France
" La liberté c'est s'oublier ." Apsara
" Le premier amour est toujours le dernier ." T.Ben Jelloun
" L'idéal est un oeil que la science crève ." V. Hugo
" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ."
Rabelais
" Les souffrances extrêmes ont les intuitions infaillibles de
l'instinct ." P. Bourget
" J'aurai beau tricher et fermer les yeux de toutes mes
forces....il y aura toujours un chien perdu quelque part
qui m'empêchera d'être heureuse ." J. Anouilh ( La
sauvage )
" Je souffre donc je suis ." Apsara